« On m’a sauvé la vie à Briançon en me donnant des bottes », ainsi parlait Angelo Ruzzi.

Nous sommes en 1923, il vient d’Italie de Norento, près de Vicence, il fuit le fascisme, lui le vendeur de tissus sur les marchés. Il passe par la plaine du Pô, rejoint la France en passant par les montagnes en hiver. A part dans le sud, les Italiens sont bien accueillis, racontera t’il plus tard à ses petits enfants, on a besoin de main d’œuvre en France ; il trouvera du travail dans une fonderie dans les Ardennes, et la deuxième guerre mondiale accélérera sa nationalisation. C’était il y a 100 ans il était simple de devenir Français, il y a 100 ans le Briançonnais, aidait déjà les exilés.

C’est en faisant un don au Refuge Solidaire que Marie Ange la petite fille d’Angélo nous a raconté son histoire. Sa grand mère, comme la mienne qui avait fuit les camps de la mort parlait de la France comme une terre d’accueil

Le Refuge Solidaire continue d’accueillir ceux qui doivent fuir leur passé et tentent de se construire un futur (pour nous aider vous pouvez faire un don : https://www.helloasso.com/associations/refuges-solidaires/formulaires/1), c’est grâce à vous que la porte du Refuge reste ouverte.

Merci à Marie Ange pour son témoignage, si comme elle, vous avez une histoire de la France accueillante d’avant à nous conter et que vous aimeriez en témoigner…contactez-nous à collectifrefugesolidaire@gmail.com

Témoignage recueilli par Marie Durand

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